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Laurent Gerra (Une confession) : "J’adore faire rire. Mais j’aime aussi jouer des rôles de crapules"

Jean Duberry, votre personnage, est soupçonné d’avoir jeté sa femme, Maud, dans le vide, au cours d’une randonnée. Quel genre d’homme est-il ?

Laurent Gerra : Un être compliqué, tordu, introverti, incompris. Il ressemble au personnage de Michel Serrault dans Garde à vue, de Claude Miller (1981). D’ailleurs, ce téléfilm est une adaptation d’un roman de John Wainwright, le même auteur qui avait inspiré le film. En fait, on ne sait pas par quel bout le prendre, tellement il est ambigu. Il est attachant et, en même temps, on se dit : « S’il a fait ça, c’est le pire des types. »

Qu’est-ce qui vous a séduit, dans ce scénario ?

Cet univers à la Chabrol, ce dram e bourgeois intimiste plein de non- dits, de silences lourds de sens. Il y a du Simenon dans cette histoire. D’un fait divers banal, il était capable de faire un drame cornélien. J’ai aussi aimé cette atmosphère pesante, qui tranche avec le décor idyllique. Les cigales chantent, alors qu’un drame va se jouer. La montagne Sainte-Victoire semble observer les protagonistes. Ell est vraiment un autre personnage du téléfilm.

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