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Laurent Fabius rejoint le Conseil constitutionnel mais garde le climat

Standing ovation à Laurent Fabius le mercredi 10 février à l'Assemblée après l'annonce de son départ du ministère des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères a confirmé ce mercredi son départ du gouvernement.

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé à sa sortie de l’Elysée, qu’il avait participé mercredi à son dernier Conseil des ministres. François Hollande a confirmé lors de ce conseil sa décision de nommer Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel pour succéder à Jean-Louis Debré.

Dans un communiqué, l'Elysée a confirmé que le président de la République «envisage de nommer Laurent Fabius président du Conseil constitutionnel». Les commissions des Lois du Sénat et de l'Assemblée doivent désormais se prononcer sur cette nomination, l'audition étant envisagée pour le 17 à l'Assemblée pour les candidats de l'Elysée et du président de l'Assemblée. Laurent Fabius peut donc rester au ministère jusqu'à cette date, même s'il est probable que le remaniement aura lieu avant.

Laurent Fabius ne quittera pas totalement le Quai d’Orsay, puisqu’il y gardera un bureau comme président de la COP21, chargé pour quelques mois encore de suivre les négociations climatiques sous l’égide de l’ONU. L’ancien chef de la diplomatie française tient à garder cette «fonction internationale bénévole», qui aura marqué sa riche carrière, jusqu’au passage de relais avec le Maroc en fin d’année. «Il n’y a pas d’incompatibilité juridique ou dans le temps» avec le Conseil constitutionnel, a-t-il redit mercredi à des journalistes.

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Deux autres membres du Conseil constitutionnel doivent par ailleurs être nommés, sous réserve de validation par les commissions parlementaires compétentes. Le président (PS) de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a choisi Corinne Luquiens, secrétaire générale de l’Assemblée, pour remplacer Guy Canivet. Le choix du président du Sénat pour remplacer Renaud Denoix de Saint-Marc s'est porté sur le conseiller d'Etat Michel Pinault. Le nouveau Conseil (...)

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