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L'astronaute allemand Matthias Maurer, qui s'apprête à rejoindre l'ISS, sera le 1er européen à sortir dans l'espace avec une combinaison russe

La revue de presse Allemagne est entièrement consacrée à la future mission Cosmic Kiss ("Kiss", comme K... "ISS") de l'astronaute allemand de l'ESA Matthias Maurer.

Fin octobre 2021 (le 30 ou le 31), l'astronaute allemand Matthias Maurer rejoindra la Station spatiale internationale (ISS), en même temps que les astronautes de la NASA Raja Chari, Thomas H. Marshburn et Kayla Barron. Le Sarrois sera le douzième Allemand dans l'espace et le quatrième à rallier l'ISS. Mais contrairement à son prédécesseur, Alexander Gerst, transporté pour ses deux missions de 2014 et de 2018 par un vaisseau Soyouz, Maurer s'envolera depuis le spatioport américain de Cap Canaveral (Floride), à bord d'une capsule Crew Dragon de la société SpaceX. Ce sera seulement la quatrième fois que la capsule américaine embarquera des humains, remarque le , demandant à Maurer s'il y a matière à s'inquiéter. Non, répond ce dernier, car la compagnie a acquis suffisamment d'expérience des lancements avec sa capsule cargo, qui n'est pas très différente. En outre, sur ce vol qui s'effectue de manière entièrement automatique, les pilotes se contentent de surveiller les systèmes, et lui-même n'est d'ailleurs qu'un passager.
Une fois à bord de l'ISS, l'un des moments forts de sa mission sera sa sortie dans l'espace ; il doit en effet mettre en service le bras robotique européen sur le nouveau module Nauka. Mais comme il s'agit d'un équipement russe, cette tâche est corsée par une difficulté supplémentaire : Maurer sera en effet le premier astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) à sortir de l'ISS dans une combinaison russe, car tout le travail doit être effectué conformément à la réglementation russe. Ce qui inclut le costume, mais aussi les deux cordelettes de sécurité qui relieront l'astronaute à la station, au lieu de la longue corde des Américains : "Si je perds le contact avec la station spatiale au cours de la procédure, je ne peux qu'espérer que mon collègue russe me rattrapera à temps. Sinon, je deviendrai un débris spatial", raconte-t-il en plaisantant.
Âgé de 51 ans, Maurer fait partie du corps des astronautes de l'ESA depuis juillet 2015, mais l'entra[...]

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