L'ASL dément recevoir un soutien de la Russie

Les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), en lutte dans l'ouest de la Syrie contre le régime du président Bachar al Assad, ont démenti lundi avoir reçu quelque soutien que ce soit de l'armée de l'air russe, affirmant au contraire que celle-ci continuait de bombarder leurs positions. /Photo d'archives/REUTERS/Hosam Katan

BEYROUTH (Reuters) - Les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), en lutte dans l'ouest de la Syrie contre le régime du président Bachar al Assad, ont démenti lundi avoir reçu quelque soutien que ce soit de l'armée de l'air russe, affirmant au contraire que celle-ci continuait de bombarder leurs positions. De son côté, une alliance de groupes armés récemment mise sur pied, dont certains disent être l'ASL, a déclaré que ses combattants avaient tiré parti indirectement des frappes aériennes russes lors d'affrontements récents, notamment contre le Front al Nosra, la branche syrienne d'Al Qaïda, mais l'alliance a démenti tout soutien russe direct. Ces formations répondaient aux propos du chef de l'état-major russe, le général Valeri Guerassimov, d'après lequel l'armée de l'air de Moscou effectue chaque jour des dizaines de bombardements pour soutenir l'Armée syrienne libre (ASL) dans son combat contre les djihadistes de l'Etat islamique. Le nombre de combattants de l'ASL progressant dans les provinces de Homs, Hama, Alep et Rakka dépasse désormais 5.000, a affirmé le général Valeri Guerassimov devant des attachés militaires étrangers accrédités auprès de Moscou. "Le nombre d'unités de l'ASL progresse en permanence", a-t-il dit. "L'aviation russe mène quotidiennement 30 à 40 frappes aériennes pour les soutenir. Ils sont également approvisionnés en armes, munitions et matériel", a dit Valery Guerassimov. Ces propos interviennent quelques jours après ceux qu'a tenus le président russe, Vladimir Poutine qui a déclaré vendredi que Moscou fournissait des armes à l'ASL. [ID:nL8N1404EP] La Russie n'a pas spécifié le nom des groupes de l'ASL dont elle parle. Divers groupes disent faire partie de l'ASL, laquelle n'a pas de commandement centralisé ni de structure de contrôle. (Tom Perry et Polina Devitt; Nicolas Delame et Eric Faye pour le service français, édité par Danielle Rouquié)