Une larve pour lutter contre la pollution des plastiques ?

Une larve pour lutter contre la pollution des plastiques ?

Une étude démontre que les larves du ver de cire sont capables d'éliminer des plastiques difficilement biodégradables, et de façon relativement rapide. Une solution contre la pollution des océans ?

C’est le hasard qui a donné naissance à cette découverte. Un jour, l’apicultrice amateur Federica Bertocchini trouve des vers de cire en nettoyant ses ruches à Santander, dans le nord de l’Espagne. Problème : ces larves détruisent les ruches. L’apicultrice les retire et les jette dans un sac en plastique. Plus tard, lorsqu’elle découvre le sac criblé de trous, celle qui est aussi chercheuse au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC) comprend qu’elle vient de faire une découverte à caractère scientifique.

Cette larve du ver de cire, ou Galleria mellonella selon son nom scientifique, était élevée commercialement et utilisée par les pêcheurs. Son appétit pour le plastique est une bonne nouvelle pour la pollution maritime, par exemple. «Les déchets plastiques sont en effet un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et très difficilement biodégradable», explique Federica Bertocchini. Cette larve dévoreuse de plastique offre donc une nouvelle perspective de biodégradation. Selon une étude de la revue américaine Science datée de 2015, ce sont quelque 8 millions de tonnes de plastiques qui sont déversées chaque année dans les mers et océans. Un vrai danger pour l’écosystème marin.

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«Considérable»

Pour autant, des bactéries dévorant certains plastiques, ce n’est pas à proprement parlé une nouvelle découverte. En mars, des chercheurs japonais ont déjà dévoilé l’existence de la bactérie «plastivore» Ideonella sakaiensis, qui assimile le polytéréphtalate d’éthylène. En revanche, l’activité très lente de ces bactéries limite une possible application dans les processus d’élimination des déchets plastiques. Ainsi, une colonie d’Ideonella sakaiensis met six semaines pour dévorer un morceau (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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