Les larmes de Sandrine Rousseau en commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma
POLITIQUE - La voix tremblante et les yeux mouillés, Sandrine Rousseau a été replongée dans sa propre histoire, ce jeudi 12 décembre, à l’issue de la commission d’enquête relative aux violences sexuelles commises dans les secteurs artistique et médiatique. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, la députée écologiste s’est exprimée de manière plus personnelle, en fin d’audition.
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Sandrine Rousseau a en effet rappelé qu’elle avait elle-même dénoncé des violences sexuelles et été le sujet de « l’une des premières enquêtes en matière de violences sexistes et sexuelles dans le monde politique ».
La grande « responsabilité » des enquêtes journalistiques
En 2016, elle avait accusé d’agressions sexuelles, avec dix autres femmes, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale et député Denis Baupin, qui avait nié en bloc. L’enquête avait été classée sans suite pour prescription même si certains faits étaient « susceptibles d’être qualifiés pénalement », selon le parquet de Paris. Leurs accusations avaient été publiées à quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, pour « rétablir une justice », avait alors précisé Sandrine Rousseau.
L’enquête avait été menée par des journalistes de France Inter et Mediapart, qu’elle a tenu à remercier ce jeudi : « Quand les personnes parlent, il y a une grande mise en fragilité des personnes et le sérieux de ces enquêtes est la seule protection, a-t-elle expliqué en ravalant ses larmes. Vous [les journalistes, ndlr] avez beaucoup de responsabilité dans le sérieux de l’enquête, parce qu’il n’y a que ça qui protégera la victime qui parle. »
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