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Largo Winch II sur TMC : Tomer Sisley surentraîné et une course-poursuite infernale... Tout savoir sur le film

De quoi ça parle ?

Propulsé à la tête du groupe W après le décès de son père adoptif, Largo Winch décide, à la surprise générale, de le mettre en vente afin de créer une ambitieuse fondation humanitaire. Mais le jour de la signature, il se retrouve accusé de crimes contre l'humanité par un mystérieux témoin. Pour prouver son innocence, Largo devra retourner sur les traces de sa vie passée, au cœur de la jungle birmane.


Tomer Sisley

1. Clin d'oeil à Basic Instinct

Dans un passage du film, Sharon Stone est vêtue d’une robe blanche, croise et décroise les jambes, comme dans la scène mythique de Basic Instinct, dans lequel elle donnait des suées à Michael Douglas. Le réalisateur s'en explique : "Je trouve qu’on a le droit de faire ça dans un Largo Winch. C’est un film populaire dans lequel on peut jouer avec les codes du cinéma. Mais ce n’est pas moi qui lui ai demandé de croiser les jambes. J’ai juste amené la robe blanche. On ne s’en est d’ailleurs jamais vraiment parlé ouvertement. Mais elle est suffisamment intelligente pour savoir qu’on joue avec ça."

2. De nouveaux personnages

Largo Winch II a été l'occasion pour les scénaristes de faire apparaitre des personnages essentiels à la bande dessinée, tels Simon Ovronaz (joué par Olivier Barthelemy), le fidèle comparse de Largo, ou Cochrane, le dirigeant du groupe W (interprété par Ulrich Tukur). Les auteurs ont par ailleurs créé des rôles féminins : celui de Sharon Stone, Procureur à la Cour Pénale Internationale, elle est chargée d’enquêter sur le groupe W et Mamee Napakpapha Nakprasitte, une jeune villageoise karen.

3. Un scénario inédit

Largo Winch II s'inspire de la bande-dessinée de Jean Van Hamme et Philippe Francq, plus précisément des tomes La Forteresse de Makiling et L’Heure du tigre, mais l'histoire du film a été envisagée par le réalisateur sans trop prendre appui sur ces albums : "Nous avions la volonté de bâtir un scénario qui s’inspirerait de l’univers de Largo Winch, mais qui serait une histoire originale. Notamment, parce qu’en tant que spectateur, j’aime être surpris par l’adaptation d’une œuvre que je connais, être confronté à une histoire différente. Ça participe à mon plaisir de spectateur, et c’est ce que Jérôme et moi avions envie d’offrir. Le tout est de rester fidèle à l’esprit, au rythme et au ton de la bande-dessinée et du premier film", confie-t-il.


Tomer Sisley, Sharon Stone

4. Cascades périlleuses

Tomer Sisley a réalisé lui-même toutes ses cascades. Il raconte que cela a nécessité un entraînement particulier : "La préparation physique a été violente pour moi, car le lendemain du dernier jour de tournage du premier film, j’ai eu un accident de ski et il a fallu relancer la machine. Avant de pouvoir refaire des cascades, j’ai donc du beaucoup m’entraîner. Environ 4 à 5 fois par semaine, avec beaucoup de musculation et d’autres sports (...). Surtout pour bouger et transpirer. Chaque séance durait entre 2 et 3 heures.".

5. Course-poursuite animée

Certaines scènes de cascades ont nécessité une préparation en amont bien particulière, et surtout, l'emploi de la technologie informatique par le réalisateur : "Le storyboard traditionnel ne suffit pas. Il faut alors faire appel au storyboard animé. Comme ce fut le cas pour la course-poursuite en ouverture du film, et la scène de chute libre. C’est encore plus précis. On rentre les décors, les voitures, les acteurs dans l’ordinateur, puis on choisit les angles, les focales. On peut aussi prédécouper la scène, et c’est assez utile". Le tournage de la séquence de la poursuite a duré trois semaines et demi pour un rendu de 3 minutes.

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Jérôme Salle et Tomer Sisley en interview pour "Largo Winch II"