Publicité

L'Argentine en crise a voté pour élire son prochain président

Près de 36 millions d'Argentins étaient appelés aux urnes dimanche pour la présidentielle. Le ministre de l'Économie Sergio Massa fait face au candidat "anarcho-capitaliste" et climatosceptique Javier Milei. Un scrutin qui se déroule sur fond d'aggravation de la crise économique avec une hyperinflation et une hausse de la pauvreté.

En Argentine, le suspense est à son comble après la fermeture des bureaux de vote. Le décompte des votes de l'élection présidentielle a débuté, dimanche 19 novembre, dans une ambiance fébrile pour ce second tour qui oppose le centriste Sergio Massa à l'ultralibéral "antisystème" Javier Milei. Les premiers résultats officiels sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi, mais une image claire pourrait tarder à émerger en cas d'écart infime.

Une inflation chronique à trois chiffres (143 % sur un an), une pauvreté à 40 % de la population malgré un dense filet social, un endettement pathologique et une monnaie qui dévisse dressent le paysage du second tour. Qu'en dépit d'un très léger avantage à Javier Milei, les analystes prédisent "au vote près".

Pour la troisième économie d'Amérique latine, difficile de trouver plus antagoniques projets d'avenir.

Au milieu, les Argentins sont passés "de crise en crise", et il sont "au bord de la crise de nerfs", résume Ana Iparraguirre, analyste au cabinet d'opinions GBAO Strategies.

Les premiers résultats du vote devraient être connus vers 21 h (0 h GMT). Le futur président sera investi le 10 décembre.


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
Système ou antisystème, le choix cornélien des Argentins à la veille du second tour
Présidentielle en Argentine : deux candidats aux profils radicalement opposés
Élections en Argentine : l'économiste libertarien Javier Milei favori