Ce lapsus qui aurait pu mener au drame à l'aéroport de Roissy

L'incident date d'il y a un an. Mais le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a publié son rapport le 19 juillet dernier. Il est 5h17, le 20 juillet 2020, lorsqu'un Boeing de la compagnie américaine United Airlines entame son atterrissage à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Alors qu'il n'est plus qu'à seulement 250 mètres du sol, l'avion transportant 61 passagers remet les gaz pour repartir dans les airs.

La décision du pilote a certainement sauvé la vie des passagers de ce vol. Un autre avion, un Airbus de la compagnie EasyJet, était sur le point de décoller au même moment sur la piste 09R, la même que celle qui lui avait été attribuée par la tour de contrôle pour atterrir. Dans son rapport, la BEA retrace l'incident minute par minute. L'erreur provient bien de la tour de contrôle. La contrôleuse aérienne s'est emmêlée les pinceaux en pensant dire 09L au pilote d'United Airlines, disant en réalité 09R.

Lapsus lors de la délivrance de l'autorisation d'atterrissage

"La contrôleuse en position LOC a commis un lapsus et a autorisé l'équipage à atterrir sur la piste 09R au lieu de la piste 09L", explique le rapport. Mais dans le même temps, la contrôleuse a autorisé l'équipage de l'Airbus A320 à s'aligner en piste 09R pour décoller. La commission locale de sécurité (CLS) du service de la navigation aérienne de l'aérodrome Paris-Charles de Gaulle précise que "le lapsus est une erreur inhérente au dispositif actuel dans lequel l'humain occupe (...)

Lire la suite sur Closermag.fr

Delphine Jubillar : cet objet très spécial qu'elle portait sur elle la nuit de sa disparition
Choquant ! Des athlètes punies pour avoir refusé de jouer en bikini
Il découvre un véritable trésor sur le glacier du Mont Blanc mais n'a pas encore touché un seul euro
Féminicide de Mérignac : le policier qui avait pris la plainte de la victime lui-même condamné pour violences conjugales
Deux soeurs tuent leur père puis se confessent au même amant quatre ans plus tard