A l'appel de Philippe Etchebest, les restaurateurs ont fait du bruit

Le mot d'ordre de Philippe Etchebest pour les patrons de restaurants, hôtels, cafés, brasseries, traiteurs, bars et discothèques était de "faire du bruit" devant la porte de leurs établissements, un brassard noir au bras.

Lancés dans une course contre la montre pour renforcer encore leur protocole sanitaire dans l'espoir de rester ouverts dans les zones en "alerte maximale", les restaurateurs se sont rassemblés partout en France vendredi pour "faire du bruit".

Le premier rendez-vous était fixé à 11H45, avec comme mot d'ordre pour les patrons de restaurants, hôtels, cafés, brasseries, traiteurs, bars et discothèques de "faire du bruit" devant la porte de leurs établissements, un brassard noir au bras.

Répondant au mot d'ordre du médiatique bordelais Philippe Etchebest, relayé par la principale organisation patronale du secteur, l'Umih, ils disent ne pas vouloir "mourir en silence", après avoir vu leur activité laminée par trois mois de fermeture et les nouvelles restrictions imposées depuis la semaine dernière par le gouvernement.

Le personnel du "4e Mur", le restaurant à Bordeaux du chef étoilé, a donné l'exemple vendredi midi: des louches sur des casseroles, des couvercles utilisés en cymbales, des spatules sur des passoires ou des bouteilles… Une grosse trentaine de personnes, en tenue de salle ou de cuisine avec brassards -et masques- noirs, ont assuré une minute de tintamarre remarqué sur les marches de l’Opéra de la ville.

En face à l’Intercontinental, qui abrite le Pressoir d’Argent du chef britannique Gordon Ramsay, mais aussi à droite, à gauche, à distance sur la place Tourny au cœur de Bordeaux, des casseroles de restaurants voisins renvoyaient l'écho de la mobilisation, encouragée par les coups de klaxon des taxis.

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