Comment les langues mortes sont-elles déchiffrées par les scientifiques ?

Parlons-nous tous un dérivé d'une même langue aujourd'hui oubliée ? Difficile à dire. Les langues les plus anciennes sont relativement "jeunes", par rapport à l'apparition de l'homme moderne il y a 300 000 ans. Le sumérien remonte seulement à 3 000 ans avant J.-C., et il s'agit du plus ancien langage écrit connu. Au-delà des fouilles archéologiques et de l’interprétation des faits, l'une des clés pour comprendre d'où nous venons et comment notre pensée évolue est de traduire les langues dites "mortes".

Une langue peut "mourir" de cause diverses, telles que la disparition de toutes les personnes la parlant ou suite à la fusion de plusieurs peuples. Dans ce dernier cas, le peuple peut d’abord devenir bilingue avant qu’une langue soit préférée aux autres, qui cessent d’être transmises aux jeunes générations. Par exemple, l’égyptien a connu plusieurs mutations consécutives pendant plus de 4 500 ans. L'ancien égyptien est devenu une langue morte, puisqu'il n'est plus parlé depuis longtemps. D’autres langues ont disparu, les plus anciennes étant le sumérien, l'akkadien, le vieux perse, le méroïtique ou le mycénien, une forme archaïque du grec.

Les langues mortes peuvent laisser des traces écrites, à l’instar de la pierre de Rosette découverte en Égypte en 1799. Cette stèle en granit est recouverte d'inscriptions en en hiéroglyphes ptolémaïques, en égyptien démotique et en grec ancien. Elle faisait partie d'un ensemble plus grand, contenant une déclaration de loyauté envers le pharaon (...)

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