Publicité

Landes : un voyeur condamné pour avoir glissé son portable dans des toilettes publics

Un voyeur glissait son smartphone sous la porte des toilettes - Getty Images/iStockphoto

Un homme de 51 ans a été arrêté pour avoir glissé son téléphone portable sous la cloison des toilettes d’un supermarché des Landes. D’après l’expertise psychologique, il s’agit d’une personnalité inquiétante.

Il suffit parfois de tirer un fil pour que le rideau tombe. Le 14 septembre dernier, un quinquagénaire a été arrêté après avoir fait passer son téléphone portable sous la cloison de la cabine des toilettes publics d’un supermarché, rapporte le journal Sud-Ouest. C’est une cliente du magasin qui se trouvait à l’intérieur de la cabine qui a prévenu les vigiles. Ces derniers ont identifié le voyeur et l’ont bloqué sur place jusqu’à l’arrivée des gendarmes.

Malgré cet acte inacceptable, c’est au cours de l’enquête, puis au tribunal, que la véritable personnalité de l’homme a été révélée. À son domicile, les policiers ont trouvé un sac contenant une paire de jumelles, des préservatifs, dont certains usagés, des sextoys et un fouet. L’accusé a expliqué que les binoculaires lui servaient à observer les surfeurs à la plage. "C’est peut-être du voyeurisme, peut-être une maladie…", a-t-il déclaré devant la cour à ce propos. Le reste du contenu du sac, qui n’a rien d’illégal, lui servirait dans le cadre de la relation qu’il entretient avec un autre homme.

Une personnalité inquiétante

En ce qui concerne les faits du 14 septembre, les justifications de l’accusé sont plutôt étonnantes : "Je me suis dit que je faisais une connerie, alors je n’ai rien filmé. Je me suis retrouvé à faire ça, sans avoir aucune idée de qui se trouvait dans la cabine d’à côté, à part que j’étais chez les femmes". D’après l’expertise médicale, l’homme a en effet une personnalité inquiétante et un rapport aux femmes qui pourrait être qualifié de voyeuriste. Et ce bien qu’il ait eu une épouse avec laquelle il a eu un enfant, aujourd’hui âgé de 26 ans. Enfin, il a déjà été condamné en 2007 à trois ans de prison et inscrit sur le registre des délinquants sexuels pour une agression sur une mineure.

Il a finalement été condamné à un suivi socio-judiciaire de 8 mois sous la forme d’un emprisonnement à domicile, avec un bracelet électronique. Cette mesure a été décidée pour permettre à l’accusé de continuer à travailler puisqu’il est en CDI depuis 12 ans.

VIDÉO - Corée du Sud : la lutte contre la "Molka", l'espionnage avec de mini-caméras