L'américain GE veut supprimer 150 à 200 postes chez Alstom Belfort

A Belfort, les usines d'Alstom et de General Eletric sont à quelques mètres l'une de l'autre.

Trois ans après le rachat de la branche énergie d'Alstom, General Electric veut réduire les effectifs de l'usine de Belfort. Le plan, plutôt modéré pour le moment, vise 150 à 200 départs volontaires dans l'activité turbines à gaz.

La nouvelle n’est pas réjouissante mas Belfort s’attendait à pire : le groupe américain General Electric, qui a racheté la branche énergie d’Alstom il y a trois ans et n’est pas au mieux de sa forme aujourd’hui, veut réduire la voilure dans ses activités de turbines à gaz. Les quelque 1 900 salariés d’Alstom Power System (APS) ont été récemment informés de «l’ouverture de négociations» en vue d’un accord de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) et de rupture conventionnelle collective (RCC). Ce dernier dispositif introduit fin 2017 par le gouvernement, dans les ordonnances Macron, permet de faciliter les départs volontaires en allégeant les obligations de l’employeur et en évitant un plan social proprement dit. L’objectif serait de faire partir entre 150 et 200 personnes parmi les 1 000 salariés d’APS qui fabriquent des turbines à gaz pour GE dans ses deux usines de Belfort et de Bourogne, non loin de là. Le site de Massy (Essonne) spécialisé dans l’installation et la maintenance de ces machines pourrait également être concerné.

«Dans un contexte particulièrement difficile dans le secteur de l’énergie, GE procède à une revue de ses activités pour s’assurer qu’elles sont les mieux à même de répondre aux réalités du marché. C’est dans cet esprit qu’ont été entamées ces discussions avec les représentants du personnel sur la faisabilité d’un plan de départ volontaire», a confirmé la direction de GE France à l’Est Républicain. Ce sont près de 15 % des effectifs de l’établissement de Belfort qui seraient donc visés par ce plan de départs volontaires prévu par le groupe américain. Et si GE en restait là, ce serait moins grave que ce à quoi s’attendaient les syndicats. Ces derniers craignaient en effet une (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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