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«L'Alternative» centriste ne veut «pas d’une Europe chaotique mais une Europe politique»
Le premier meeting commun du Modem et de l'UDI pour les élections européennes s'est tenu ce jeudi à Bordeaux.
La campagne des «Européens», nom de baptême donné aux listes de «l’Alternative», fusion de l’UDI de Jean-Louis Borloo et du Modem de François Bayrou pour cette campagne européenne, a démarré ce jeudi à Bamako, une des salles du centre des congrès de Bordeaux. Les europhobes, «le couple Marine Le Pen et Mélenchon», selon le président de l’UDI par intérim Yves Jégo, qui en a fait sa cible désignée, y verront sans doute un signe.
Pour ce premier meeting national dans la grande circonscription du Sud-Ouest, François Bayrou a quitté son tout nouvel ermitage de la mairie de Pau afin de venir soutenir la tête de liste dans cette circonscription, Robert Rochefort, devant près de 300 personnes. L’eurodéputé sortant prévient que «l’Europe n’a pas à s’occuper du vin rosé, des trous dans le gruyère et surtout pas du foie gras même si nos collègues députés écologistes le voudraient bien», histoire de flatter l’électorat de son terroir qui, en 1999, avait porté le leader de Chasse, pêche, nature et tradition (Cpnt), Jean Saint-Josse, au Parlement européen.
Sans ambages, Jean Dionis du Séjour, élu maire UDI d’Agen rappelle qu'«un bon député européen, c’est un député qui ramène beaucoup de subventions pour le développement de sa région. Mais on m’avait dit de ne pas le dire». Pour François Bayrou, flanqué d’Yves Jégo, «le combat pour l’Europe est crucial pour le destin de la France et de L’Europe. Nous ne sommes pas dans un positionnement mais dans un engagement. Nous croyons en l’Europe au plus profond de nos fibres».
Un adversaire : l’abstention
Mais les deux leaders centristes savent que le premier écueil qu’ils auront à surmonter porte sur la mobilisation de l’électorat «surtout en ce mois de mai de ponts et de viaducs», rappelle François Bayrou qui, dans cette campagne se prépare à affronter «deux adversaires. Le premier est le sentiment de défiance et de (...)
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