L'Algérie élit son président, la participation grande inconnue d'un scrutin sans réel suspense
Environ 24 millions d'électeurs algériens sont appelés aux urnes samedi pour une présidentielle dont le favori est le chef de l'État sortant, Abdelmadjid Tebboune. La fermeture des bureaux de vote a été retardée d'une heure pour ce scrutin dont le principal enjeu réside dans le taux de participation. Les résultats pourraient tomber samedi soir, avec une annonce officielle prévue au plus tard dimanche.
En Algérie, plus de 24 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, samedi 7 septembre, pour un scrutin présidentiel, qui devrait voir la reconduction du président Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat et dont le principal enjeu réside dans le taux de participation.
Les bureaux ont fermé à 20H00 (19H00 GMT) après le prolongement du vote pour une heure de plus que prévu. A 17H00 (16H00 GMT), le taux de participation s'est établi à 26,46%, en baisse de sept points par rapport à 2019 (33,06%), selon l'autorité électorale Anie. Le chiffre de l'affluence sur la journée est attendu dans la soirée, et les résultats au plus tard dimanche.
En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives prodémocratie battaient leur plein et que beaucoup de partis boycottaient le vote.
"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président, en toute démocratie", déclare à l'AFP Sidali Mahmoudi, un commerçant de 65 ans, à Alger centre. Pour Seghir Derouiche, un retraité de 72 ans, "ne pas voter reviendrait à ignorer son droit de citoyen algérien".
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
Présidentielle en Algérie : un scrutin joué d'avance ?
Algérie : figure de l'opposition, Louisa Hanoune retire sa candidature à la présidentielle
Avec le Sahara occidental, les crises diplomatiques entre Paris et Alger n'en finissent plus