Elle laisse mourir son bébé d’un an et revend ses vêtements en ligne

Stacey Davis, 35 ans, a été condamnée à deux ans de prison pour avoir laissé mourir Ethan, son bébé d’un an. Il était enfermé seul pendant trois heures dans une salle surchauffée et avec une fracture au crâne.

Quand la négligence d’une mère vire au drame, ce sont les tribunaux qui prennent le relais. C’est ainsi que Stacey Davis, une Britannique de 35 ans, a été condamnée à deux ans de prison par la Salisbury Crown Court suite à la mort de son fils âgé d’un an, rapporte le journal The Sun. Elle l’avait laissé seul pendant trois heures dans un pièce surchauffée alors qu’il souffrait d’une fracture au crâne.

Durant ces trois heures, Stacey Davis a vaqué à de nombreuses occupations. Elle a notamment fait les magasins et s’est promenée dans un parc, après quoi elle est rentrée chez elle sans jeter un coup d’œil à son fils. Ce n’est que 30 minutes plus tard qu’elle s’est aperçue qu’il était inconscient. Bien que transporté aux urgences, le petit garçon ne survit malheureusement pas au traitement que lui a infligé sa mère. Des analyses post-mortem révèlent en effet qu’il souffrait d’une fracture du crâne de 15 centimètres. Il n’a toutefois pas été possible de déterminer s’il s’agit de la cause de la mort.

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Les vêtements revendus sur Facebook

Selon l’avocat de Stacey, elle aurait eu peur qu’on lui retire Ethan si elle l’avait emmené à l’hôpital. Et pour cause, ce cas de figure s’était déjà produit à la suite d’une inexplicable fracture de la jambe du bébé. En ce qui concerne celle de son crâne, la mère a expliqué que son fils était tombé et s’était blessé. Les analyses ont également révélé un très fort taux de cannabis dans les cheveux de l’enfant, ce qui s’expliquerait par le fait que de la drogue ait été fumée à côté de lui.

Enfin, comble de l’horreur, Stacey a très rapidement revendu les affaires de son petit garçon sur Facebook. Elle proposait ainsi un “package petit garçon 3 à 6 mois” en “excellent état/comme neuf” pour 20 livres sterling, soit environ 23 euros. L’ensemble contenait notamment des pyjamas, des bodys, des pantalons, des joggings et des hauts.

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