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Lafarge et Holcim scellent leur alliance

fusion . Le mariage des cimentiers français et suisse donnerait naissance au leader mondial du secteur.

Les cimentiers français Lafarge et suisse Holcim sont au bord d’une megafusion qui a pris les marchés par surprise vendredi. Après avoir confirmé en fin de semaine dernière à la clôture des Bourses qu’ils étaient bien en «négociations avancées» pour donner naissance à un futur numéro 1 mondial du secteur valorisé à 55 milliards d’euros, leurs conseils d’administration respectifs ont approuvé samedi leur plan de rapprochement. Il doit être annoncé aujourd’hui d’après le Figaro, par le biais d’une offre publique d’échange par Holcim sur Lafarge et qui sera donc intégralement payée en actions sans le moindre centime de cash à débourser.

A l’issue de cette «fusion entre égaux», selon Lafarge, dont les discussions avec Holcim durent depuis plusieurs mois, le futur groupe aura son siège social en Suisse et deux sièges opérationnels, l’un à Paris et l’autre en Suisse. Le PDG de Lafarge Bruno Lafont en sera le patron opérationnel tandis que son président sera l’actuel patron d’Holcim, le Français Bernard Fontana.

Dominants. La fusion d’Holcim (16 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013) et de Lafarge (15,2 milliards) qui pèsent donc à eux deux plus de 30 milliards d’euros et 130 000 emplois, donnerait naissance à un géant, incontestable leader mondial du secteur. L’opération devra cependant être approuvée par les autorités antitrust qui scrutent depuis plusieurs années les ententes entre cimentiers. Le nouvel ensemble sera en position dominante à la fois en Europe et aux Etats-Unis dans un marché mondial déjà très concentré et dominé par une poignée d’acteurs. D’où les cessions probables d’usines et de centres de distribution qui seront exigées par ces régulateurs avant de donner leur accord à un tel projet.

«Il y a de gros sujets de concurrence», reconnaît une source proche du dossier, mais les deux groupes auraient des «complémentarités très fortes», ajoute-t-elle, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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