Lafarge accusé de polluer la Seine: la Ville de Paris annonce se porter partie civile

Le cimentier est accusé d'avoir rejeté dans le fleuve une eau polluée contenant des particules de ciment et des microfibres de plastique. Lafarge si dit victime d'un
Le cimentier est accusé d'avoir rejeté dans le fleuve une eau polluée contenant des particules de ciment et des microfibres de plastique. Lafarge si dit victime d'un

Anne Hidalgo avait dénoncé un "scandale écologique". Alors que le cimentier Lafarge est soupçonné d'avoir déversé dans la Seine des "particules de ciment, de liquide de traitement et des microfibres de plastique" la mairie de la capitale se portera partie civile, a fait savoir Dan Lert, adjoint en charge de la Transition écologique, ce mercredi sur Twitter. Une enquête a été ouverte fin août par le parquet, notamment pour " "déversement de substances nuisibles par personne morale".

"Si la responsabilité de Lafarge est bien avérée, l'entreprise devra payer pour les dégâts subis par la Seine et la biodiversité, a précisé Dan Lert. Nous demanderons la réparation intégrale du préjudice environnemental".

Un "acte malveillant"

Lafarge se dit pour sa part victime d'un "acte malveillant" et assure que l'écoulement survenu dans le quartier de Bercy est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".

Au début du mois de septembre, une association de riverains du 15e arrondissement a également pointé du doigt les agissements de l'entreprise dans le secteur du pont Mirabeau. Le collectif dénonce des déversements "du même type" que ceux observés à Bercy. Des images tournées par les riverains qui ont été transmises à la justice avait affirmé la mairie de Paris.

Sur Twitter, Dan Lert précise que la ville étudie en parallèle la possibilité "de donner une personnalité juridique à la Seine". Cette démarche "permettrait de pouvoir mener des poursuites judiciaires contre les atteintes à son intégrité".

Article original publié sur BFMTV.com