Publicité

L'adolescente qui a poignardé son petit frère avait un projet encore plus macabre

Les raisons de ses pulsions morbides ne sont pas encore connues.

À Toulouse, l’adolescente de 17 ans, qui avait poignardé son frère de 14 ans un peu plus tôt dans la semaine, a fait des révélations morbides lors de son audition.

Son projet était macabre, encore plus qu’on ne l’aurait imaginé. À Toulouse, l’adolescente de 17 ans, qui avait poignardé son frère de 14 ans un peu plus tôt dans la semaine, a fait des révélations lors de son audition. Comme l’a révélé La Dépêche, la jeune femme a expliqué pendant sa garde à vue avoir "tout planifié", avouant ne rien regretter de ses actes. Elle aurait également envisagé, ce même-soir, de mettre fin à la vie de toute sa famille. Pour le moment, les raisons de ces pulsions morbides ne sont pas encore connues. Selon les dernières informations rapportées, elle devra prochainement subir des expertises psychiatriques afin de déterminer si son discernement était altéré ou pas au moment de son passage à l’acte.

Pour rappel, le drame a eu lieu dans la nuit de mercredi aux alentours de deux heures du matin. Alors que ses parents et son cadet dormaient à point fermés, elle, en revanche, n’arrivait pas à trouver le sommeil et s’apprêtait à mettre son plan à exécution. Après avoir attendu le bon moment, elle avait fini par se lever, se saisir d’un couteau avant de se rendre dans la chambre de son frère pour le poignarder au niveau du thorax alors qu’il dormait paisiblement.

21 jours d’incapacité légale

Le garçon s’était alors mis à hurler de douleur, des cris qui avaient fini par réveiller leurs parents. Fort heureusement, la jeune fille, atteinte du syndrome d’Asperger, avait pu être maitrisée par le père. La mère, elle, s’était empressée de joindre les forces de l’ordre et les secours. La victime avait donc pu rapidement être prise en charge et transférée au CHU Purpan.

Aujourd’hui, l’état de santé de la victime se serait nettement amélioré. Ses jours ne sont pas en danger mais le garçon s’est tout de même vu prescrire 21 jours d’incapacité légale, selon les informations de La Dépêche. Quant à la jeune fille, elle va être mis en examen pour tentative d’assassinat. Un placement en détention est requis.

À noter que le syndrome d'Asperger est une forme d'autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage. C’est un désordre du développement d’origine neurobiologique qui concerne plus fréquemment les garçons que les filles. Il affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres et touche environ 400 000 personnes en France.

VIDÉO - Paul El Kharrat, autiste Asperger : "Au collège, je détestais tous les regards braqués sur moi"