L'adolescent responsable de la mort de trois jeunes filles lors d'un cours de danse au Royaume-Uni plaide coupable
Les faits s'étaient produits fin juillet 2024, lors d'un cours de danse sur le thème de Taylor Swift à Southport, en Angleterre, l'été dernier.
Axel Rudakubana, 18 ans, a fait ce plaidoyer surprise au début de son procès au Liverpool Crown Court. Il a plaidé coupable de trois chefs d'accusation pour meurtre - celui d'Alice Dasilva Aguiar, 9 ans, d'Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et de Bebe King, 6 ans - et de dix chefs d'accusation pour tentative de meurtre.
Huit autres filles, âgées de 7 à 13 ans, ont été blessées, ainsi que l'instructrice Leanne Lucas et Jonathan Hayes, qui travaillait dans un commerce voisin et qui est intervenu. Quinze autres fillettes, âgées de 5 ans à peine, assistaient au cours mais n'ont pas été blessées.
Rudakubana a également plaidé coupable à d'autres chefs d'accusation liés à la possession du poison ricin et à la possession d'un manuel d'Al-Qaida.
Le procès devait durer quatre semaines. Le juge a déclaré que M. Rudakubana risquait la prison à vie lors de sa condamnation jeudi.
L'avocat de la défense, Stanley Reiz, a déclaré qu'il présenterait au juge des informations sur la santé mentale de Rudakubana susceptibles d'influer sur sa condamnation.
Rudakubana a refusé de s'exprimer devant le tribunal et a de nouveau refusé de s'identifier au début de la procédure.
Les procureurs n'ont pas indiqué ce qui, selon eux, a conduit à ce déchaînement.
Des émeutes au Royaume-Uni à l'époque des faits
Cette affaire a donné lieu à une semaine d'émeutes dans certaines régions d'Angleterre et d'Irlande du Nord après que le suspect a été faussement identifié comme un demandeur d'asile récemment arrivé en Grande-Bretagne par bateau. Il était en fait né au Pays de Galles.
Manchester, Liverpool, Middlesbrough, Portsmouth, Bristolou Sunderland avaient aussi connu des émeutes. À Sunderland, des centaines de personnes avaient attaqué la police, mettant le feu à une voiture et un bus.
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Au moins 100 personnes avaient été arrêtées dès les premiers jours d'émeutes, et pour certaines jugées sévèrement par la suite, un peu partout dans le pays.