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La Russie suggère la responsabilité d'un laboratoire britannique dans l'empoisonnement de l'ex-espion Skripal

Non coupable. La Russie continue à nier toute responsabilité dans l'empoisonnement de l'ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille, Ioulia, le 4 mars 2018, à Salisbury (Royaume-Uni), alors que les pays européens l'en tiennent "très probablement" pour responsable. Ils l'ont réaffirmé vendredi 23 mars, à l'occasion du conseil européen qui se tenait à Bruxelles. Quatre pays, la Lituanie, l'Irlande, la République tchèque et le Danemark pourraient annoncer lundi des sanctions contre la Russie. Moins affirmatifs, le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont déclaré qu'ils envisageaient d'en faire de même. La Russie a suggéré qu'un laboratoire de recherche situé près du lieu où se trouvaient les victimes ait pu être à l'origine de l'empoisonnement. "Le travail que nous réalisons ici fait l'objet du plus haut niveau de contrôle, a réfuté le patron du laboratoire, Gary Aitkenhead. Nous ne serions pas autorisés à opérer s'il y avait des manquements susceptibles d'entraîner des rejets à l'extérieur de ces quatre murs. Alors nous avons une confiance totale dans l'étanchéité de ce lieu." "Il n'y a pas d'autre explication possible" qu'un empoisonnement commandité par la Russie, a affirmé le président du Conseil européen, Donald Tusk. La Russie dénonce, elle, "une nouvelle campagne antirusse lancée par Londres" et "une provocation".