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"C’est la première fois que je vois Macron très grave et ému..." : la prise de parole d’Emmanuel Macron à Conflans-Sainte-Honorine, après l’attentat contre un enseignant, remarquée sur Twitter

Le chef de l'Etat s'est rendu sur les lieux de l'attaque terroriste.

Ce vendredi 16 octobre, en fin d’après-midi, un professeur d’histoire-géographie a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine et son agresseur présumé a été abattu par la police quelques instants plus tard, dans la ville d’Eragny. Emmanuel Macron s’est rendu sur place pour rencontrer le corps enseignant. Sa réaction, grave, a été particulièrement commentée sur les réseaux sociaux.

Ce vendredi 16 octobre, aux alentours de 17 heures, un professeur d’histoire-géographie a été décapité près d’un établissement scolaire, à Conflans-Sainte-Honorine. La victime aurait donné un cours sur la liberté d’expression en lien avec les caricatures de Mahomet. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête. Le suspect, âgé de 18 ans et inconnu des services de renseignement, a été abattu par la police. Avant de se rendre sur les lieux, Emmanuel Macron est passé par la cellule de crise mise en place au ministère de l’intérieur, où il a été rejoint par le premier ministre, Jean Castex. Un hommage avait déjà été rendu par de nombreuses personnalités politiques mais également par l’Assemblée nationale.

“Notre compatriote a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé.”

Ce soir, à 22h27, Emmanuel Macron a entamé sa prise de parole depuis les lieux de l’attaque, après avoir rencontré le personnel et la proviseur du collège où enseignait la victime. Le chef de l’Etat a notamment déclaré : “Un de nos concitoyens a été assassiné parce qu'il enseignait, apprenait à ses élèves la liberté d'expression, de croire ou ne pas croire. Notre compatriote a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé. (...) Je veux dire ce soir, de manière très claire, ils ne passeront pas nos policiers, nos gendarmes, l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure, nos forces de renseignement. (...) Nous ferons bloc, ils ne passeront pas. L’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne gagneront pas.”

Emmanuel Macron est apparu le visage grave, marqué et son émotion a été remarquée sur Twitter.