La question migratoire en débat en Autriche, sans espoir de solution rapide

Un sommet sur la question migratoire se tient samedi à Vienne, à l’invitation du chancelier autrichien Christian Kern. Dix pays concernés par l’arrivée massive de migrants ces dernières années via la “route des Balkans” y participent. Parmi eux, les chefs de gouvernement allemand, Angela Merkel, hongrois, Viktor Orbán, ou encore grec, Alexis Tsipras. D’entrée, le président du conseil européen, Donald Tusk, a déclaré, en guise de mise au point, que la route des Balkans “est fermée”, la priorité étant de “restaurer un contrôle effectif des frontières extérieures de l’Union européenne (UE)”. La fermeture de cette route a bloqué des dizaines de milliers de réfugiés en Grèce. Et l’application de l’accord entre l’UE et la Turquie pour contrôler leur entrée sur le territoire européen demeure incertaine. “Une seule réunion n’apportera pas de grandes solutions”, a reconnu, réaliste, le chancelier autrichien. Une situation qui, comme un dommage collatéral, nourrit le vote d’extrême-droite. Comme cela a été le cas en septembre 2016 en Allemagne.