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La France et le Canada envisagent aussi d’interdire les ordinateurs sur certains vols

Surprise et scepticisme dans les aéroports après la décision du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’interdire les ordinateurs et tablettes à bord des vols en provenance de pays musulmans, considérés à risque. Washington et Londres assurent répondre à une menace nouvelle : il serait possible de transformer ces appareils du quotidien en engins explosifs, mais les autorités n’ont pas apporté de précisions à ce stade. La France et le Canada disent réfléchir à des interdictions similaires. “Dans un avion il y a des gens de différentes nationalités. La personne qui prépare un coup, elle prendrait son ordinateur et irait voir une autre compagnie, et elle pourrait le faire. Je ne suis pas sûr que cette décision soit vraiment intelligente“ explique un passager à l’aéroport JFK de New York. La mesure doit être appliquée dès samedi, les compagnies concernées (une vingtaine au total) ont déjà averti leurs passagers. Ils sont les premières victimes, pour Henry Harteveldt, analyste de l’industrie du voyage : “C’est un énorme inconvénient. Et cela crée du stress chez les passagers, qui prennent conscience des risques qu’ils encourent. Et puis c’est embêtant d’avoir à mettre ces appareil très chers en soute, avec aucun contrôle dessus pendant de longues heures“. Let us entertain you. pic.twitter.com/FKqayqUdQ7— Emirates airline (@emirates) 21 mars 2017 La liste américaine comprend dix aéroports internationaux : Amman, Le Caire, Istanbul, Jeddah, Ryad, Koweït, Doha, Dubaï, Abou Dhabi et Casablanca. L’interdiction britannique concerne six pays : Turquie, Liban, Jordanie, Égypte, Tunisie et Arabie saoudite.