La France a un incroyable talent - "C'est une gamine donc faut être gentil", "La petite va avoir 4 'oui', comme d'habitude", "Ils donnent beaucoup trop de oui !" : les internautes excédés par l'excès de gentillesse du jury envers les prestations des enfants

Ce mercredi 13 novembre 2024, M6 diffuse un nouvel épisode des auditions de "La France a un incroyable talent". Face à Karine Le Marchand et au jury composé d'Eric Antoine, Hélène Ségara, Marianne James et Sugar Sammy, les talents s'enchaînent sur la scène de l'émission. Mais sur X, les internautes critiquent vivement le manque d'objectivité du jury face aux prestations des plus jeunes candidats.

Ce soir, M6 a diffusé la suite des auditions de
Ce soir, M6 a diffusé la suite des auditions de "La France a un incroyable talent". Lou, 10 ans, a enchanté le jury avec sa prestation de "Rêver" de Mylène Farmer. (Capture d'écran M6)

L'émission phare de M6, "La France a un incroyable talent", poursuit sa 19e saison sous la houlette de l'animatrice iconique de "L'amour est dans le pré", Karine Le Marchand. Le jury, composé des fidèles Eric Antoine, Hélène Ségara, Marianne James et Sugar Sammy, continue d'évaluer les performances des artistes qui se succèdent sur scène.

La soirée démarre en trombe avec "The Brats Killers", un groupe de 30 danseurs hip-hop âgés de 11 à 33 ans. Sous la direction de Mathieu Belbakhouch, dit "Boubou", ancien finaliste de la saison 15, la troupe enflamme le plateau et décroche une standing ovation ainsi que quatre "oui" unanimes du jury. L'aventure continue donc pour ces passionnés de danse urbaine.

Dans un tout autre registre, le "Duo Ice" fait voyager les spectateurs avec une performance poétique. Sous une pluie artificielle, le couple enchaîne les acrobaties toujours plus spectaculaires, créant un moment onirique qui conquiert le jury. Cette prestation inspire même Karine Le Marchand qui, amusée par la souplesse des artistes, tente un porté improvisé avec un technicien de l'émission, qui s'est avéré... calamiteux mais a amusé les téléspectateurs !

L'humour prend ensuite le relais avec Julien Schmidt, imitateur originaire de Sartrouville. L'artiste démarre son numéro avec une reprise décalée de "Comme d'habitude" de Claude François, avant de surprendre le public avec des imitations inattendues. Des bruits de mobilette au fer à repasser, il transforme son numéro d'imitation en véritable sketch et déclenche les rires tant dans le public que chez les jurés.

Mais c'est Pietro qui livre l'un des moments les plus émouvants de la soirée. Cet athlète de street workout, né avec une malformation congénitale, a fait le show sur scène. En interview, il se confie sur son handicap, évoquant avec émotion le diagnostic des médecins dès sa naissance : "Les médecins me disaient que j'allais finir dans une chaise roulante." Sur scène, l'athlète enchaîne les figures impressionnantes aux barres parallèles et fixes et démontre une force physique incroyable. Sa performance, réalisée uniquement à la force des bras et avec un gainage parfait, lui vaut quatre "oui" enthousiastes du jury.

Mais alors que la soirée semble placée sous le signe de l'unanimité, c'est la prestation d'une jeune candidate de 10 ans qui va particulièrement faire réagir les internautes...

VIDÉO - Découvrez la "Minute de Karine Le Marchand"

Un jury trop gentillet ? Lou, 10 ans, se présente sur la scène avec "Rêver" de Mylène Farmer. Sa voix puissante et sa maîtrise technique impressionnent le jury. Si Marianne James pointe un côté "trop scolaire", elle avoue avoir "adoré" la prestation. Les quatre juges qui n'ont cessé de saluer sa performance, accordent leur "oui", mais cette décision ne fait pas l'unanimité sur les réseaux sociaux.

Sur X, les internautes dénoncent un manque d'objectivité du jury face aux prestations des enfants : "Une belle voix pour The Voice c'est mieux mais forcément comme c'est une enfant on ne va pas oser lui dire non", s'indigne un twittos. "Elle passe parce que c'est une gamine de 10 ans", renchérit un autre. Certains pointent du doigt cette tendance à la complaisance : "Faut oser appuyer sur le buzzer et dire 'non' des fois... Donner des faux espoirs c'est plus cruel encore." D'autres s'interrogent : "Si c'était quelqu'un de plus âgé, il y aurait eu des non."