L214 vole dans les plumes de Maître Coq

Extrait de la vidéo de L214 tournée dans un élevage de poulets Maître Coq.

L’association pro-animaux dénonce la «communication fallacieuse» de cette marque de poulets. Elle étaye ses accusations en diffusant ce mardi matin les images d’un élevage de Vendée, fournisseur de Maître Coq.

Dans cet immense hangar s’entassent 30 000 poulets. Certains sont malades, d’autres mourants. Sur le sol souillé gisent des cadavres, récents ou décomposés. La vidéo diffusée ce mardi matin par L214 témoigne des sinistres conditions de vie de ces poulets élevés en Vendée, dans le village de Saint-Fulgent. Des scènes qui s’inscrivent dans le contexte de l’élevage intensif, évoqué par Libération il y a tout juste une semaine : entassés jusqu’à 22 par m2, les poulets sélectionnés pour leur croissance accélérée sont enfermés et engraissés pendant quarante jours, avant de partir à l’abattoir.

«Les manquements de cet élevage sont d’autant plus inquiétants qu’il est considéré comme une structure pilote et pédagogique, accueillant régulièrement des étudiants de cette filière, dénonce Sébastien Arsac, directeur des enquêtes à L214. Rappelons que la législation impose aux éleveurs d’isoler et de soigner les animaux malades et de retirer les cadavres quotidiennement.»

«Elever des volailles en pleine forme»

Mais cette fois, L214 ne se contente pas de dénoncer les conditions de vie de ces poulets destinés à finir dans nos assiettes sous la marque Maître Coq (filiale du géant LDC). «Nous avons porté plainte lundi auprès du jury de déontologie publicitaire pour communication fallacieuse, car ce que nous avons vu dans cet élevage n’est clairement pas conforme au discours de Maître Coq en ce qui concerne le bien-être animal mais aussi l’usage de traitements antibiotiques», poursuit Sébastien Arsac.

Cette exploitation, qui produit plus de 300 000 poulets par an, fait partie des 977 fournisseurs de Maître Coq, présentés par la marque comme des «élevages familiaux de taille modeste» qui fournissent Maître Coq. «L’animal et son bien-être sont le cœur du métier de nos éleveurs», (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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