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L1 / LILLE - PSG, Les notes des Parisiens : Et pendant ce temps, Ben Arfa poireaute...

Rien de neuf pour le PSG d'Emery : dominateurs mais loin d'être flamboyants, les Parisiens s'imposent à Lille (0-1) avec un jeu et un coach bien trop prévisibles.

L1 / LILLE - PSG, Les notes des Parisiens : Et pendant ce temps, Ben Arfa poireaute...

Aréola (5) : Indécis sur plusieurs sorties aériennes (3 en 1ère période), il n’a pas toujours rassuré sa défense. Une fébrilité récurrente qui nous conduit à ce constat : à force de l’encenser, on avait finit par oublier que le garçon est encore logiquement très perfectible.

 

Meunier (4) : Bien sûr le Belge ne fait pas tâche en L1, qui plus est face à une très faible équipe lilloise et son apport offensif a été réel. Mais après 3 mois de placements hasardeux sous le maillot parisien, ses difficultés à se mettre à la hauteur du reste de la défense nous font plus que douter de la pertinence de son recrutement.

 

Thiago Silva (6) : Il confirme sa montée en puissance avec un nouveau match solide et sérieux et une nouvelle intervention décisive dans sa surface (75eme). Quand en prime, il affiche une vraie volonté de faire jouer son équipe plus haut, des relances longues précises et même un caviar pour Di Maria (19eme), on se dit que le Monstre n’est plus très loin (nda : pour rappel et bien sûr, c’est un hasard : il renégocie son contrat…)

 

Marquinhos (5) : Jamais pris en défaut par la triste attaque nordiste, il a passé une soirée très tranquille. Un peu trop même à notre goût : ce genre d’adversité devrait lui permettre d’apporter davantage offensivement.

 

Kurzawa (4) : Pas d’été indien pour l’ancien Monégasque. Ces belles promesses du début de saison s’estompent de match en match. On ne retiendra qu’une bonne tête (33eme) de sa prestation qui a dû grandement rassuré…Maxwell.

 

Verratti (5) : Son problème ne semble désormais plus physique mais mental. Orphelin de son mentor (Ibra), il paraît vouloir endosser un costume pour le moment trop grand pour lui : celui de patron de l’équipe. Résultat, son côté chien-fou reprend le pas sur son jeu et il perd à nouveau trop d’énergie en palabres en tous genres. Remplacé à l’heure de jeu par Rabiot (avec moult accolades pour son coach) qui a délivré 30mn de très haut niveau.

 

Thiago Motta (4) : Alors qu’on ne voyait que lui sous l’ère Blanc, il traverse désormais les matchs comme un fantôme. Rendez-vous compte : dans un match à 66% de possession, même pas 100 ballons sous la semelle pour l’ex-taulier de l’entrejeu. Preuve de son inexorable perte d’influence sur le terrain, mais visiblement pas encore dans le vestiaire. N’est-ce pas GK ?

 

Matuidi (6) : Peu en vue offensivement durant la 1ere heure, il a fini attaquant sur toutes les contre-attaques parisiennes. Rien à dire en revanche sur son impact défensif mais ça, c’est le minimum syndical pour lui.

 

Di Maria (6) : Mal inspiré sur ses 2 premières tentatives (17eme et 22eme), on le croit ensuite maudit quand son 1er but en 12 matchs lui est sévèrement refusé par l’arbitre assistant pour un contrôle inexistant de la main. Il revient alors à ses premiers amours, là où il déçoit finalement beaucoup moins : la passe dé, sa 4eme de la saison en L1. Bref, ce n’était  pas encore ça mais le progrès est indéniable.

 

Cavani (5) : Ce soir, le Matador nous offre le choix. Retenir son paquet d’occas’ encore vendangées ou bien son nouveau but décisif (65eme), le 10eme en L1. Pour être sympa, on aurait pu opter pour la 2eme proposition mais son dernier gâchis en contre (87eme) nous a donné la désagréable impression qu’il la jouait  perso alors que le score n’était pas acquis. Avec la marge des saisons passées, ça passait. A l’évidence, plus maintenant.

 

Lucas (3) : Si Di Maria est souvent maladroit, il a au moins le talent de se montrer dangereux et de sentir le jeu. Des qualités que l’on se désespère de voir un  jour chez Lucas. Et ce n’est pas son insipide prestation du jour qui nous fera changer d’avis. Toujours absent ou en retard dans la surface, son apport balle au pied a également frôlé le néant. Malgré cela, Emery attend la 80eme pour le remplacer par Jésé qui n’aura donc guère eu le temps de s’illustrer.



Emery (4) : En décidant de maintenir le catastrophique trio offensif du Clasico, il a encore une fois envoyé un signal très négatif aux remplaçants potentiels. Ben Arfa, Jesé voire Augustin peuvent commencer à trouver le temps très long… Son coaching de match ne leur donne pas plus d’espoir avec des changements toujours aussi tardifs, malgré les errements de certains. Un management qui laisse perplexe.