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L’UMP encore loin des européennes

Retour sur le blocage sur les investitures à droite.

La commission d’investiture de l’UMP se réunissait hier, sous la présidence de Jean-François Copé et de François Fillon pour choisir ses candidats aux élections européennes, le 25 mai. Elle a interrompu ses travaux sans avoir investi personne. Sur ce sujet potentiellement explosif, les responsables de la droite sont convenus de se réunir de nouveau le 21 janvier.

Mais un accord paraît toujours hors de portée, tant les divisions sont profondes. Copé et ses amis croyaient pourtant avoir préparé des propositions «équilibrées», avec notamment, entre autres nouveaux venus, l’ultrasarkozyste Nadine Morano, le directeur de cabinet de Copé, Jérôme Lavrilleux, et Michèle Alliot-Marie.

Plusieurs fillonistes se sont étonnés que certains sortants aient été «oubliés». Ils ont obtenu que tous ceux qui le souhaitent soient auditionnés. François Fillon et Gérard Larcher, ex-président du Sénat, ont en outre plaidé pour que l’UMP ne renonce pas à faire alliance avec l’UDI, au moins dans les régions où la division de la droite et du centre fera du FN le probable vainqueur du scrutin. A.A.



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