L’or noir chute et le Koweït voit rouge

La dégringolade du pétrole ne fait pas les affaires des pétromonarchies. Dixième producteur mondial d’or noir et sixième par ses réserves, le Koweït vient d’annoncer que son déficit public s’élèvera à 7 milliards de dinars (21 milliards d’euros) en 2015, et ce en dépit d’une réduction massive de ses dépenses publiques. Une conséquence directe de la chute des prix du pétrole, qui ont reculé de près de 60 % depuis juin. Pour le Koweït, où le prix du baril est tombé de 103 dollars (91 euros) en juin dernier à 41 dollars (36 euros) actuellement, la chute des recettes liées à la manne pétrolière est en recul de 43,6 % par rapport à l’exercice précédent. Le Koweït prévoit depuis quinze ans des budgets en déficit, qui finissaient toujours par dégager un excédent en raison de revenus dépassant systématiquement les prévisions grâce à la hausse des prix du pétrole. Une époque révolue ?



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