L’ONU lance l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle réclamé par les petits États insulaires

L’Assemblée générale de l’ONU a officiellement lancé, mardi 13 août 2024, le MVI, l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle. Depuis plus de 30 ans, les petits États insulaires en développement, victimes du changement climatique, demandaient un indicateur qui montrerait leur vulnérabilité et pourrait être utilisé afin d’obtenir plus de financements internationaux.

C’est lors du Sommet de la Terre en 1992 que les Petits États insulaires en développement (PEID) comme notamment Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Niue, Palaos, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tuvalu et Vanuatu, ont été reconnus, pour la première fois, comme un groupe distinct de pays confrontés à des vulnérabilités sociales, économiques et environnementales particulières.

De la Caraïbe au Pacifique, en passant par l’Asie du Sud et l’Afrique, les petits États insulaires sont les pays qui subissent le plus durement les effets du changement climatique, malgré une faible empreinte carbone. Confrontés à un avenir sombre, marqué par la hausse des températures, les cyclones, la montée des eaux, ou bien encore l’érosion côtière, ces territoires, sont, du fait de leur géographie et de leur isolement, dans des situations de vulnérabilité très importante, vis-à-vis des catastrophes climatiques.

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