Comment l’obsession sécuritaire de Vladimir Poutine a dégradé la qualité de vie des Russes

Les jeunes dramaturges connaissent tous le célèbre conseil de l'auteur russe Anton Tchekhov : « Si, dans le premier acte, vous avez accroché un fusil au mur, alors dans le suivant, il doit être utilisé ». Depuis 20 ans, Vladimir Poutine – un mégalomane des plus paranoïaques qui s'est aujourd'hui complètement isolé de son peuple, sans parler du reste du monde – a progressivement détourné les richesses considérables de la Russie pour bâtir un État privilégiant la sécurité à tous égards. Et depuis que le massacre de l'école de Beslan en 2004 a fourni le prétexte initial à ce détournement, le président russe n'a cessé d'accrocher des fusils aux murs, faisant fi de tout autre projet national.