L’Iran, l'autre grand perdant de l’opération de sabotage des bipeurs du Hezbollah
Le sabotage inédit et massif de bipeurs qui ont explosé, tuant et blessant des militants du Hezbollah au Liban, n’est pas qu’un coup dur pour la milice libanaise. Il est aussi un sérieux revers pour l’Iran, principale soutien politique et financier du Hezbollah.
Pour le président iranien, les explosions au Liban devraient faire "honte" à l'Occident. C’était la seule réaction à Téhéran au sabotage à distance de bipeurs de militants du Hezbollah qui ont explosé mardi au Liban, tuant plus de 10 personnes et blessant des milliers de membres de la milice libanaise pro-iranienne.
Rien sur une éventuelle riposte à ce coup très dur porté à la milice chiite libanaise qualifié de terroriste par les autorités européennes et nord-américaines, et soutenue par l’Iran. Le régime des Mollah a laissé ce soin au Hezbollah lui-même qui promet de punir Israël. Et pourtant, son ambassadeur au pays du cèdre figure parmi les 2 800 personnes blessées dans l'explosion de leurs bipeurs.
Des services de renseignement iranien en défaut... ?
Ce spécialiste ne serait, en effet, pas surpris que l’Iran ait eu son mot à dire sur la commande des nouveaux bipeurs, censés assurer la sécurité des communications entre les militants du Hezbollah.
En tout cas, pas avec des talkies-walkies : une nouvelle vague d’explosion au Liban, mercredi, semble suggérer qu’Israël a pu également piéger ces moyens de communication.
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