Vers l’interdiction des cigarettes électroniques « puffs » ?

Les puffs proposent des saveurs enfantines, sucrées ou fruitées.  - Credit:JOAO LUIZ BULCAO / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les puffs proposent des saveurs enfantines, sucrées ou fruitées. - Credit:JOAO LUIZ BULCAO / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Très prisées des adolescents, les cigarettes électroniques jetables « Puffs » inquiètent médecins et autorités sanitaires. Aussi, le ministre de la Santé, François Braun, s'est dit « favorable à l'interdiction des puffs », car elles « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », à l'occasion d'une interwiew sur France Inter, mercredi 3 mai.

Le gouvernement entend « travailler avec les parlementaires » pour aboutir à cette interdiction, qui pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou dans « d'autres lois avant la fin de l'année », a précisé François Braun. La mise au ban des « puffs » pourrait s'inscrire dans le cadre du nouveau plan antitabac du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028, selon lui.

« Le tabagisme, c'est un fléau, c'est 75 000 morts par an, je le rappelle », a-t-il ajouté.

Une image positive et inoffensive

Avec ses saveurs enfantines, sucrées ou fruitées – « marshmallow », « ice candy », « choco noisettes » –, ses emballages aux couleurs vives évoquant des friandises et son prix modique allant de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, la puff, qui existe sous une vingtaine de marques, inquiète car elle cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs.

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