L’inscription sur la liste du patrimoine en péril de l’Unesco, soutien ou disgrâce ?
À Kiev et Lviv, des bâtiments menacés par l'invasion russe ont été ajoutés à la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Unesco. La ville italienne de Venise, elle, y a de nouveau échappé. L'inscription à cette liste doit permettre de mobiliser des aides financières et techniques supplémentaires pour préserver ces sites. Certains États y voient une chance, d'autres un déshonneur.
En péril, les bâtiments monastiques de Kiev et le centre de Lviv. "Menacés de destruction" du fait de l'invasion russe, ces sites ont intégré, vendredi 15 septembre, la liste du patrimoine de l'humanité en péril de l'Unesco, à l'occasion de la 45e session du Comité du patrimoine mondial à Riyad (Arabie saoudite). Une inscription à laquelle a de nouveau échappé la ville de Venise, menacée, elle, par le réchauffement climatique et le surtourisme.
Aujourd'hui, cette liste recense 56 sites, du minaret et des vestiges archéologiques de Djam, en Afghanistan, à la ville historique de Zabid, au Yémen.
Fragilisés par les conflits armés et la guerre, les séismes et autres catastrophes naturelles, mais aussi la pollution, le braconnage, l’urbanisation sauvage ou le développement incontrôlé du tourisme, ces lieux font l'objet d'une attention particulière.
Leur inscription sur la liste du patrimoine mondial en péril permet notamment au Comité du patrimoine mondial, qui se réunit chaque année, d’accorder immédiatement aux biens menacés une assistance dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial.
La guerre et le réchauffement climatique, des critères de "mise en péril"
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