L’insécurité, plaie béante de l’ère Macron


Victime de la guerre aveugle que se livrent les trafiquants de drogue, victime aussi de l’impuissance de l’État à assurer la sécurité de ses concitoyens. Et sa mort, tout comme celle d’un petit garçon de 10 ans à Nîmes, touché cet été par une balle perdue alors qu’il était dans une voiture, est inacceptable.

Pas question de rajouter son nom à la longue liste de ceux qui sont tombés lors de règlements de comptes à Marseille. C’était une innocente et il serait révoltant de la comptabiliser aux côtés des délinquants qui se rafalent chaque jour à coups d’armes automatiques.

Partir en guerre

Avons-nous perdu la guerre contre les narco-trafiquants ? Aujourd’hui, malheureusement, la réponse est oui. Et cela malgré les efforts des policiers et gendarmes qui ont l’impression de vider l’océan à la petite cuillère tant les quantités de drogue qui inondent toutes les villes de France - y compris les plus petites - sont gigantesques. Dans les rangs des forces de l’ordre qui sont pourtant sur le terrain chaque jour pour démanteler les points de deal, il y a désormais le sentiment que l’on n’y arrivera pas. Terrible petite musique où se mêlent la rage de ne pouvoir faire mieux et la résignation face à l’hydre qui leur fait face, armée jusqu’aux dents et sans cesse renouvelée avec des individus recrutés de plus en plus jeunes et de plus en plus déshumanisés.

Même la courageuse procureur de la République de Marseille, Dominique Laurens, a inventé un mot pour décrire ce phénomène : ...


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