L’Inde entre choc et colère après le viol et le meurtre brutal d’une médecin

Mercredi 14 août, la marche « Reclaim the Night » a été le point culminant de près d’une semaine de manifestations frénétiques en Inde. Une colère qui a pris racine dans un terrible fait divers. Vendredi 9 août, une médecin-stagiaire de 31 ans épuisée par ses 36 heures de garde s’est endormie dans une salle de séminaire de l’hôpital départemental de Kolkata, dans l’est du pays, faute de salle de repos.

Le lendemain matin, ses collègues ont découvert son corps sans vie à moitié nu sur l’estrade, présentant de graves blessures. « Elle saignait des yeux, de la bouche et des parties intimes et présentait des blessures au ventre, à la jambe gauche, au cou, à la main droite, à l’annulaire et aux lèvres », selon India Today. L’autopsie de la jeune femme a révélé qu’elle avait été agressée sexuellement avant d’être étranglée, puis étouffée.

Depuis, les manifestations se multiplient à travers le pays, de Calcutta à Delhi, en passant par Hyderabad, Mumbai et Pune, avec plusieurs émeutes de signalées, ainsi que des cas de violence au sein du RG Kar Medical College, où le drame s’est produit. Les personnes mobilisées demandent « justice » pour la victime, « du respect pour les femmes » et « leur indépendance ».

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