L’incroyable saga des diamants de Louis XIV
Quoi de mieux que des joyaux pour magnifier le rayonnement de l'astre de Versailles ? En 1669, Louis XIV va dépenser une somme extravagante pour acquérir plus de mille diamants auprès de Jean-Baptiste Tavernier, un aventurier doublé d'un négociant, qui fait l'objet d'une biographie haute en couleur signée Pierre Ménard (Le Chasseur de diamants, éditions Tallandier).
Voyageur, soldat, diplomate, un peu espion, vrai trafiquant, le marchand roule sa bosse dans l'Empire ottoman, la Perse, les sultanats des Indes, infiltre les compagnies commerciales et finit par collecter la plus belle collection de diamants au monde…
« Plus d'un millier de brillants, de couleurs et de formes distinctes, les plus beaux jamais portés de ce côté du monde ou peu s'en fallait, rapporte Pierre Ménard dans son ouvrage. Des rose pâle de 10 et 15 carats, une pierre en forme d'œil égyptien de 20 carats d'une pureté inouïe, des gemmes blanches de 10, de 20, de 30 carats taillées en pendeloque, en fleur ou encore brutes… »
Et parmi ces joyaux, un brillant fantastique, tirant vers le violet foncé, à peine facettée, de 112 carats : un diamant bleu, une vraie rareté, une pièce singulière qui va immédiatement séduire le souverain de France, lequel accepte de rencontrer Tavernier par l'intermédiaire de Jean Pittan, joaillier officiel de la couronne et parent du négociant-voyageur.
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