L’incroyable histoire de Robert-Houdin, père de la magie moderne et inventeur de génie

Basile Perrin-Reymo

Né à Blois en 1805 d’un père horloger, il est initié très tôt à la petite mécanique. Il est cependant poussé vers des études de lettres. Le jeune Jean-Eugène Robert-Houdin, plus intéressé par la mécanique que par son travail de clerc de notaire, finit par convaincre son père de faire de sa passion pour l'horlogerie son métier.

Pendant son apprentissage d'horloger, il découvre la prestidigitation par hasard lorsqu’un bouquiniste lui remet par erreur le Dictionnaire Encyclopédique des Amusements et des Sciences au lieu d'un traité d’horlogerie. Ce livre est une véritable révélation qui l'initie aux sciences physiques et aux illusions d'optique. Robert-Houdin, entame également un tour de France de compagnon durant lequel il tombe malade. Un mystérieux saltimbanque du nom de Torrini lui aurait alors sauvé la vie et appris l'art de l'escamotage.

De 1830 à 1839, il se consacre essentiellement à l’horlogerie et dépose plusieurs brevets pour des inventions comme le réveil-briquet qui éclaire la chambre au réveil sans aucune intervention humaine ou encore la Pendule mystérieuse, entièrement transparente pour ne pas voir le mécanisme qui permet de faire bouger les aiguilles.

Ces inventions permettent au magicien Robert-Houdin de faire fortune. Il développe alors ses géniales inventions magiques ou ses incroyables automates comme « l’écrivain-dessinateur » qui répond par des phrases ou des dessins emblématiques aux questions posées par des spectateurs.

À la mort de sa femme Cécile Houdin (...)

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