L’histoire sombre des "bagnes pour enfants" en France
Il fut un temps en France où un simple orphelin ou voleur de pain pouvait se retrouver enfermé, battu et soumis au travail forcé dans un centre pénitentiaire pour mineurs. Pendant près d’un siècle, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, des milliers d’enfants ont connu l’enfer à Mettray, à Belle-Ile-en-Mer, l'Îlet à Guillaume ou encore à Eysses.
Dans les années 1830-1840, des colonies pénitentiaires pour mineurs sont créées par des entrepreneurs privés, majoritairement des propriétaires terriens, pour être des institutions destinées à rééduquer les jeunes garçons par le travail agricole et moral. Du moins, c’est ainsi qu’elles étaient décrites. Les établissements, autorisés plus officiellement par la loi du 5 août 1850, visaient à isoler les enfants et adolescents « en danger moral » ou ayant commis des délits pour les soustraire aux influences urbaines perçues comme corruptrices. Plus de 10 000 enfants sont placés dans ces centres en 1857.
Vers 1870, des colonies publiques ont vu le jour. Les conditions étaient inhumaines. Les enfants, qui pouvaient être enfermés dès leurs 7 ans, étaient soumis à des travaux agricoles, maritimes ou industriels, à la maltraitance, à l’insalubrité, aux privations et à une discipline quasi militaire. Certains anciens détenus ont également évoqué des viols et des abus sexuels. Dès leur entrée, ceux qu’on appelait les colons devaient avoir le crâne rasé, à la fois pour des raisons d’uniformité, de discipline, de santé et d'humiliation, et devaient (...)
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