Quelle est l’histoire derrière "se faire tirer les oreilles" ?

Se faire tirer les oreilles au sens littéral du mot n’est pas agréable. Il s’agit même d’un mauvais souvenir pour les cancres, et on imagine qu’ils redoutaient cette sanction. Mais si la punition n’existe heureusement plus de nos jours, tout comme le bonnet à oreilles d’âne, l’expression, elle, demeure, bien qu’elle ait évolué dans le temps et pris un sens un peu différent. En effet, se faire tirer les oreilles peut signifier deux choses selon le contexte. Ainsi, on peut l’entendre soit comme une menace, soit comme un reproche à quelqu’un qui ferait la sourde oreille. Mais connaissez-vous l’origine de cette expression ?

L’expression Se faire tirer les oreilles s’utilise encore de nos jours, même si elle est rarement suivie d’effet. Dans son sens premier, elle induit une menace suivie d’une sanction. On peut donc la traduire par d’autres expressions telles que Se faire appeler Arthur ou Se faire frotter les oreilles qui, elle aussi, fait référence aux oreilles. Elle signifie se faire gronder, se faire réprimander, se faire passer un savon ou, dans un langage plus familier, se faire remonter les bretelles. Toutefois, Se faire tirer les oreilles peut prendre une autre signification. Elle s’utilise aussi pour dire de quelqu’un qu’il met de la mauvaise volonté à faire quelque chose et qu’il faut le rappeler à l’ordre. Ainsi, on peut dire d’un enfant qu’il se fait tirer les oreilles pour ranger sa chambre, préférant faire la sourde oreille.

L’origine de l’expression Se faire tirer les (...)

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