L’hôtel Le Grand Mazarin sort le grand jeu
FAIRE SALON
Premier hôtel urbain de Maisons Pariente, à qui l'on doit quelques adresses bien senties tels Le Coucou à Méribel et Lou Pinet à Saint-Tropez, Le Grand Mazarin joue la carte du grand genre éclectique, empruntant parfois même l'atmosphère du film The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson. Pas de filiation ici avec le ministre de Louis XIV, si ce n'est l'esprit salon littéraire du XVIIe siècle que cultive l'hôtel, sous la houlette de Martin Brudnizki. Au fil des espaces, le désigner suédois – qui a notamment œuvré au Beach House, à Miami, et au Splendido, à Portofino – égrène son style chic et décalé à travers étoffes, couleurs franches, ciels de lit en tapisserie, éléments baroques, meubles et objets chinés. Le tout complété par des œuvres picturales de haute volée, à commencer par la fresque ornant la voûte de la piscine, largement inspirée de l'univers de Jean Cocteau.
À partir de 650 € la nuit. legrandmazarin.com
CROQUER L'EUROPE DE L'EST
Après le précieux Shabour et la table veggie branchée Tekés, le chef israélien star Assaf Granit et ses associés du JLM Group s'installent au cœur du Grand Mazarin. Le restaurant Boubalé – « ma petite chérie » en yiddish – est porteur de l'ADN des autres adresses du groupe tout en affirmant sa propre identité, puisque le lieu rend hommage aux grands-mères ashkénazes d'Europe de l'Est. Entre napperons en dentelle, verrerie vintage et tentures à motifs, la décoration invite à s'asseoir à leur table. Dans l'assi [...] Lire la suite