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L’exécutif, les entreprises et la «cagnotte fiscale»

Toujours plus. Depuis plusieurs mois, Le Maire cherche comment «baisser les coûts» des entreprises, notamment dans le secteur industriel, «pour renforcer [leur] compétitivité». En novembre, il plaidait pour un «allégement de charges [pour les salaires] au-dessus de 2,5 smic». A l’époque, Edouard Philippe l’avait éconduit, rappelant à son ministre qu’il faudrait d’abord «rétabli[r] la situation des comptes publics».

Il y a un mois, Le Maire avait évoqué une autre piste : «Nous sommes prêts à examiner tous les impôts de production qui pèsent encore trop lourdement sur la compétitivité de notre industrie.» Ces prélèvements (forfait social, versement transport…) sont dans le collimateur des organisations patronales depuis un moment. Selon le Figaro, les Echos et le Point, un groupe d’experts créé par Bercy en février prépare le terrain à une suppression de certains d’entre eux. Les conclusions sont attendues fin juin. Le Maire espère en reprendre certaines pour les intégrer au projet de loi de finances 2019, que le gouvernement doit boucler avant l’automne.

Les entreprises vont pourtant bénéficier, en 2019, du CICE pour 2018 et d’une baisse de cotisations sociales qui vient remplacer le mécanisme. Coût : 20 milliards d’euros. Le déficit devrait légèrement remonter (2,4 % du PIB contre 2,3 % en 2018). Pour tenir sa réduction du déficit inscrite dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles, l’exécutif doit déjà trouver 9 milliards pour financer la suppression totale (non prévue au départ) de la taxe d’habitation d’ici 2020. D’autant que Macron s’est engagé à ne pas créer d’impôt. La presse économique évoque des «coupes dans l’enveloppe de 140 milliards d’aides aux entreprises». Des sociétés seraient forcément perdantes. A moins que… l’exécutif utilise une partie de la «bonne fortune fiscale» grâce au retour de la croissance. Difficile à faire accepter quand on dit qu’il n’y a pas de «cagnotte» pour financer le vieillissement, et qu’on demande, pour cela, une nouvelle (...) Lire la suite sur Liberation.fr

«Je les ai insultés de pédés mais s’ils avaient été gros ça aurait été sales gros, ou une blonde, blondasse… Et avec une personne normale (sic), j’aurais réagi pareil.»
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