L’Allemagne souhaite en effet obtenir une dérogation pour les carburants synthétiques et pourrait donc mettre son véto à cette interdiction programmée par l’Europe.

Voici un feuilleton plein de rebondissements. A l’instar d’une bonne série policière, le vote final sur l’interdiction de la vente de modèles neufs à moteur thermique dès 2035 semble avoir du plomb dans le réservoir.

C’est ainsi que le texte devait être entériné le mardi 7 mars 2023 par les Vingt-Sept à Bruxelles, mais depuis quelques jours les positions de certains pays membres ont bougé. Après l’Italie et la Pologne qui ont laissé entendre qu’ils s’y opposeraient, c’est désormais l’Allemagne qui émet des doutes.

Le Ministre fédéral allemand des Transports et du Numérique, Volker Wissing, vient ainsi de déclarer que l’Allemagne ne soutiendrait pas l’interdiction des moteurs thermiques essence, si aucune clause ne prévoyait une exception pour les modèles adaptés pour rouler avec du carburant synthétique.

« Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (…). Ce qui manque maintenant, c’est la réalisation de cet engagement« , a précisé Volker Wissing.

Les carburants de synthèse sont fabriqués à partir d’eau et de dioxyde de carbone capturé dans l’air, à l’aide de l’énergie éolienne. Le but ...

Lire la suite sur mobiwisy.fr