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L’Etat investit à l’aveugle et creuse la dette publique

L’endettement de la France est sans précédent. Il approche les 2000 milliards d’euros, et presque 100% du produit intérieur brut (PIB).

Si les gouvernements hésitent sur une politique d’investissements plus ou moins intense, il y a cependant un consensus pour exprimer que l’argent est rare et que les investissements doivent être sélectionnés de manière précise.

Tous les ménages ont la même expérience lorsqu’il s’agit de leur budget familial : personne n’investit tant qu’il ne connaît pas ses possibilités réelles de remboursement. Le montant des dépenses est une information importante, mais la capacité à faire face à une charge nouvelle l’est tout autant.

Cependant, cette conscience minimale partagée par tous ne l’est pas par l’Etat. Aussi curieux que cela puisse paraître, l’Etat et les collectivités locales s’engagent dans des projets extrêmement coûteux sans vraiment évaluer ni connaître les moyens financiers pour couvrir les charges.

Il ne faut donc pas s’étonner de l’endettement croissant de l’Etat et des collectivités locales. Ceux-ci prennent des engagements sans obligatoirement devoir mettre en regard les conséquences financières.

Un exemple est particulièrement significatif. Avant de lancer un grand projet d’infrastructure, il est nécessaire de mettre en œuvre une procédure comportant une enquête d’utilité publique notamment pour les expropriations. Malgré deux grandes réformes sur ces enquêtes, la première sous l’autorité de Madame Huguette Bouchardeau, la deuxième sous l’impulsion du Grenelle de l’environnement, le décret d’application de la loi portant sur les obligations concernant les indications financières du projet n’a pas été modifié depuis une cinquantaine d’années (Décret du 6 juin 1959).

Depuis cette date, le dossier d’enquête publique ne doit comporter que «l’estimation sommaire des dépenses». En revanche, il n’existe aucune information concernant les recettes. Les citoyens ne peuvent pas savoir si la couverture des charges sera opérée par la (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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