L’avenir de la Syrie se dessine à Sotchi

Vladimir Poutine et Bachar al-Assad, lundi à Sotchi.

Alors que les différentes composantes de l'opposition syrienne se réunissent mercredi et jeudi, le président russe et son ministre des Affaires étrangères enchaînent les rencontres au sommet. Avec en point d'orgue, lundi soir, la réception surprise de Bachar al-Assad.

L’accolade de Bachar al-Assad plongeant de reconnaissance dans le cou d’un Vladimir Poutine esquissant un sourire mi-gêné mi-satisfait est l’image parlante de la rencontre qui s’est déroulée lundi soir à Sotchi. Rendue publique mardi matin, la visite surprise de quatre heures du président syrien dans la ville russe des bords de la mer Noire rappelait la précédente, il y a deux ans à Moscou. Le 20 octobre 2015, le chef d’un régime dont les forces étaient en pleine déroute était informé de l’intervention militaire massive et directe de l’armée. Cette fois, le maître du Kremlin a «félicité» le président syrien pour ses résultats dans la lutte contre les terroristes, proches d’une défaite «inévitable et définitive».

Négociations

Outre la célébration d’une reconquête décisive pour le régime de Damas face aux rebelles et aux jihadistes, la rencontre Poutine-Assad intervient au milieu d’un agenda diplomatique russe chargé. Al-Assad n’est en effet que l’un des nombreux visiteurs de Sotchi ces jours-ci. Sommets, réunions et conférences se multiplient dans la ville devenue la capitale diplomatique de Poutine.

Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, recevait ses homologues turc et iranien, partenaires des opérations militaires et du processus politique initié par les Russes depuis plus d’un an en Syrie. Mercredi, ce sont les présidents Erdogan et Rohani qui ont été accueillis par Poutine à Sotchi. C’est là encore que la Russie veut réunir un «Congrès pour le dialogue national syrien».

Consensus

Dans le même temps, les différentes composantes de l’opposition syrienne se réunissent à Riyad mercredi et jeudi pour constituer une nouvelle plateforme en vue d’une session de négociations sous (...)

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