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Les gens du voyage lèvent le barrage sur l'A1 dans la Somme

Une soixantaine de gens du voyage manifestaient pour que les autorités autorisent le fils d’une des victimes de la fusillade de mercredi, actuellement incarcéré, à assister aux funérailles de son père.

L’autoroute A1 a été bloquée dans les deux sens au niveau de Roye (Somme) entre vendredi soir et samedi en fin de matinée par une manifestation de gens du voyage, avant une décision de justice qui était attendue à 10 heures samedi.

Outre des feux de pneus, de paille et de palettes bloquant totalement la circulation dans les deux sens de l’une des autoroutes les plus fréquentées d’Europe, la soixantaine de manifestants, munis de tronçonneuses, n’hésitaient pas à couper des arbres environnants ou utiliser des poubelles pour alimenter d’autres feux, notamment sur des ronds points situés près d’un camp de gens du voyage, sous le regard médusé de touristes, parfois restés bloqués des heures dans leur voiture.

Cette manifestation est survenue quatre jours après qu’une fusillade a éclaté dans un camp voisin faisant quatre morts et trois blessés. La soixantaine de personnes auraient décidé de bloquer l’A1 pour contraindre les autorités à accepter que le fils d’une des victimes de la fusillade, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt d’Amiens pour vol et voie de fait, puisse assister aux funérailles de son père, sous escorte policière.

La situation, «tendue» selon la préfecture, s'est débloquée en fin de matinée. «C’est vrai, il y a du désordre», soupirait un gendarme aux avant-postes de Roye, commune de 6 200 habitants.

«On essaye d’être pragmatiques pour éviter un effet boule de neige», a indiqué la préfecture de la Somme à l’AFP qui préfère «poursuivre le dialogue» avec les manifestants. «Vers 21h30, nous avons été bloqués avant Roye. Il y avait beaucoup de familles autour et des étrangers rentrant chez eux : Belges, Britanniques et Hollandais», a indiqué à l’AFP Patrick Leduc, immobilisé dans son véhicule en ce week-end de retour de vacances.

Les déviations mises en (...)

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