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L’atelier Jean Roger, céramistes de père en fils

Jackie Kennedy, la Princesse Margaret du Royaume-Uni et, plus récemment, La Reine Maxima des Pays-Bas se sont chacune, de passage à Paris, précipitées chez Jean Roger, désireuses d’y dégoter la fameuse grenouille à picots du céramiste.

C’est François, le petit-fils de Jean maintenant à la tête de l’atelier, qui reçoit, un matin, La Reine Maxima des Pays-Bas à l’improviste. « Maxima s’est rendue au studio trois fois avant de m’y trouver ! » confie-t-il. Il faut dire que cette rainette fait partie des classiques des fifties qui continuent d’attiser la convoitise, notamment des étrangers. Lorsque Jean Roger ouvre son atelier en 1947 dans le Marais à Paris, il affirme ce style naturaliste, en marge des Capron et autres Jouve et, s’inspirant des costumes des danseuses des Folies Bergères et de leurs boas de plumes, se plaît à créer des objets d’art de décoration très modelés et bourrés d’exotisme.

Un ancien sommelier chez Jean Roger

Quant à François, rien ne le destinait à une carrière de céramiste. « Mon père, Jean-Jacques Roger, qui a repris l’entreprise à la fin des années 90, ne m’a pas élevé dans l’optique de reprendre le flambeau familial, pas plus qu’il ne m’a transmis sa passion pour la céramique. » Sommelier de formation, jouissant d’une bonne reconnaissance dans son métier, François commençait tout de même à questionner son avenir au sein de la profession. En 2008, Jean-Jacques, à cause de soucis de santé, est prêt à fermer boutique et le jeune homme réalise alors qu’il n’est pas prêt à laisser s’achever l’aventure Jean Roger. Il décide donc de se former : la journée est dédiée à l’assimilation des techniques...

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