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L’Assemblée nationale face au défi de l’accessibilité

Faute de pouvoir siéger sur les mêmes bancs que ses collègues, le député Peytavie sera à côté des ministres.
Faute de pouvoir siéger sur les mêmes bancs que ses collègues, le député Peytavie sera à côté des ministres.

Le Palais-Bourbon, mauvais élève de l'accessibilité ? Trois jours après l'ouverture de la 16ᵉ législature, nos confrères de BFMTV pointent du doigt, jeudi 30 juin, la mauvaise accessibilité de la salle des séances, le fameux hémicycle de l'Assemblée nationale. Une critique qui a été faite, également, par les deux nouveaux élus en situation de handicap : le député RN José Beaurain (élu dans l'Aisne) et Sébastien Peytavie, élu Nupes en Dordogne. Ce n'est pas la première fois que l'Assemblée nationale est critiquée pour ne pas avoir totalement appliqué la loi de 2005 sur l'accessibilité des lieux publics.

En 2017, la députée écologiste du Calvados, Isabelle Attard, s'était plainte de la présence de passages dangereux, de bureaux pas suffisamment accessibles ou encore de l'étroitesse des ascenseurs. Plus récemment, sur BFMTV, le député périgourdin a brocardé l'accessibilité de la chambre basse du Parlement : « En 2005, une loi a été votée pour l'accessibilité dans cette enceinte, mais a priori ils n'ont pas pensé à l'appliquer. » Interrogé à ce sujet, le Palais-Bourbon s'est contenté d'un communiqué pour se défendre de toute mauvaise volonté. « Des aménagements ont été réalisés pour faciliter la circulation des visiteurs à mobilité réduite et pour leur permettre d'assister à la séance publique », le service de presse de l'Assemblée évoquant, entre autres, des rampes d'accès et des ascenseurs – sans que l'on connaisse leurs dimensions.

En 2027, à la fin de la lég [...] Lire la suite