L’ancien archevêque Jean-Pierre Grallet avoue des « gestes déplacés » envers une jeune femme majeure

L’archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet, prononce son homélie lors des funérailles de l’ancien président de France Télévisions, Rémy Pflimlin (photo de gauche), le 9 décembre 2016 à Mulhouse. - Pflimlin, qui a dirigé France Télévisions de 2010 à 2015, est décédé le 3 décembre 2016 à Paris des suites d’une longue maladie. (Photo de SEBASTIEN BOZON / AFP)

ÉGLISE - Jean-Pierre Grallet passe aux aveux. L’ancien archevêque de Strasbourg (2007-2017) a reconnu ce mercredi 16 novembre, dans un message rendu public par la conférence des Évêques de France, avoir eu « des gestes déplacés » à l’encontre d’une jeune femme majeure à la fin des années 1980. Cette révélation survient après l’annonce début novembre d’Éric de Moulins-Beaufort que 11 anciens évêques avaient été mis en cause pour des signalements de violences sexuelles.

« Je souhaite par cette déclaration publique que je remets au président de la Conférence des évêques de France, contribuer à la démarche de vérité et assumer ma responsabilité », explique l’ancien archevêque qui a écrit à la jeune femme pour lui demander pardon. « Je me suis égaré et j’ai blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, seront meurtis sous le choc de cette révélation », écrit encore l’archevêque émérite de Strasbourg dans son communiqué.

« Une enquête canonique est actuellement en cours et un signalement à la justice civile a été effectué », a indiqué Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF) dans un communiqué envoyé à la presse. « Il appartiendra à l’enquête de qualifier la nature exacte des faits », a précisé Eric de Moulins-Beaufort.

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