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L’Algérie face à la quatrième vague et aux défis d’une vaccination à la traîne

L’adhésion à la vaccination reste faible bien que le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie alerte depuis plusieurs semaines sur l’imminence d’une quatrième vague.
L’adhésion à la vaccination reste faible bien que le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie alerte depuis plusieurs semaines sur l’imminence d’une quatrième vague.

« Je ne suis pas sûr de continuer à ouvrir. Je sens que la fête va bientôt finir. » Las, Amine, gérant d?un restaurant-bar sur les hauteurs d?Alger, balaie du regard la salle de son établissement très fréquentée en ce début de week-end. « J?ai deux amis qui viennent d?être contaminés et autour de moi, il n?y a pas une personne qui ne me parle pas d?un proche qui a attrapé la maladie », s?inquiète le jeune gérant, qui pense que, à ce rythme, les autorités seraient tentées de limiter, encore une fois, l?accès aux lieux de détente.

Depuis décembre-janvier, les chiffres ? officiels ? de la contamination au Covid-19 sont en augmentation, après un léger tassement, dépassant les 500 cas par jour, annonçant le début de la quatrième vague. Pour Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l?hôpital de Boufarik (sud d?Alger), la situation est « préoccupante ».

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Hôpitaux en alerte

« En un mois, le nombre de malades se présentant dans les services hospitaliers suspectant des infections à la Covid est six fois plus important », déclare-t-il à El Watan. Même la très officielle agence d?information étatique, l?APS, reconnaît que les hôpitaux algérois commencent à être impactés par ces hausses de cas et avance des chiffres inquiétants. Par exemple, le grand hôpital d?Alger, le CHU Mustapha-Pacha, est passé de 8 à 9 hospitalisations par jour, en décembre, à désormais 20 cas. À l?hôpital de Zéralda (cô [...] Lire la suite